Qui suis-je en tant de cartomancienne ?

En lisant le blog de Cathou, je suis tombée sur sa proposition de tirage pour faire le point sur notre pratique. Je l’avais noté et fait juste avant de lancer mon activité en février 2022. Les choses ont évoluées et j’étais curieuse de faire un bilan en modifiant quelque peu les questions pour les rendre plus actuelles. J’espère que ces questions/réponses vous permettront de mieux me connaitre et peut-être de faire vous aussi un point sur votre pratique.

1. Qui suis-je en tant que cartomancienne ? 9 de coupes

Cette carte m’a donné du fil à retorde. Elle dégage quelque chose d’apaisant et de réconfortant. Le 9 de coupes est une carte où on se sent bien, comme à la maison. Mais force est de constater que j’ai du mal à reconnaitre ces qualités chez moi (c’est pas comme si j’avais l’habitude de me complimenter ^^’). Sans rentrer dans des clichés « amour et lumière », à l’image de ce personnage qui accueille un enfant sur ses genoux, j’essaie d’avoir la pratique la plus accueillante et bienveillante possible. Je la remets sans cesse en question pour la faire évoluer, car j’ai à cœur de proposer un espace sécurisant pour mes consultant·es.

2. Qu’est-ce que je propose ? 2 de bâtons

J’essaie de fournir des outils et des ressources à mes consultant·es pour aborder les vicissitudes de leur existence. C’est un moment pour observer et rendre sa vision et ses intentions plus claires afin de se préparer à l’action avec plus de confiance et de sérénité. Comme ce personnage qui semble chercher un équilibre entre son monde intérieur et extérieur en dansant, l’exploration des idées avec les cartes peut être amusante avant de s’élancer dans le monde.

3. Qu’est-ce que j’ai appris de ma pratique du tarot ces derniers mois ? La Tour

Ces derniers mois j’ai été comme propulsée dans le cosmos en me lançant en tant que cartomancienne professionnelle. Grâce aux lectures tarot, j’apprends sans cesse à revoir ma vision, à la déconstruire pour reconstruire sur des bases plus solides une pratique qui me correspond. J’apprends à me laisser surprendre et portée par ce que je ne contrôle pas et ne comprends pas toujours. Le tarot est là pour me rappeler ma place dans le monde.

4. Qu’est-ce que je peux apporter à mes consultant·es ? Art (Lae Pendu·e)

Cette carte fait écho au 2 de bâtons puisqu’en inversant notre regard, l’Art peut apporter d’autres perspectives et permet de se préparer au grand plongeon. C’est un instant suspendu, comme être devant un grand tableau afin de l’admirer sous tous les angles et apporter de nouvelles visions. C’est un moment centré sur soi et ses propres besoins. Ici on pose les armes sur le palier et on laisse la magie opérer.

5. Comment mon tarot contribue-t-il au monde, à la justice sociale ? Le Soleil

Comme dit plus tôt, j’essaie d’avoir la pratique la plus accueillante et bienveillante possible. A l’image de ce chaleureux Soleil, j’ouvre la porte a toutes les sensibilités en prenant en compte la multiplicité des histoires et des individus. Je sors d’une vision binaire, essentialiste du tarot, en intégrant un prisme politique et des valeurs de justice sociale. Avec cet outil, je souhaite apporter un bienfait à mes consultant·es, en gardant en tête la notion d’entraide, d’adelphité. Je crois au pouvoir transformateur du tarot, en développant notre capacité à entrer en contact avec notre monde intérieur, il nous permet de renouer avec le collectif et de partager avec d’autres les rayons de nos soleils sans nous brûler. Et puis le tarot c’est ludique, il ne faut pas hésiter à le démystifier pour le rendre accessible à toustes !

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