Février. La lenteur

Protégé·e de la pluie 
Je me suis endormi·e sous un manteau de feuilles mortes
Au compost
Chaque jour l’hiver est venu grignoter des parcelles pourrissantes de mon âme
Me laissant le corps engourdi 

Peut-être ai-je besoin d’encore un peu de temps 
Laisser mes yeux s’ouvrir doucement à l’approche du printemps 
M’acclimater aux couleurs vives des fleurs et aux rayons du soleil

L’été reviendra à nouveau caresser et réchauffer ma peau,
Tout doucement. 

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